A chacun sa réalité ?

A chacun sa réalité ?

Le monde que nous percevons correspond-il à une réalité, ou n’est-il qu’un pur produit de notre cerveau ?

Du cyberespace aux techniques de méditation en passant par la neurobiologie et la chirurgie, plusieurs domaines de recherches permettent d’explorer les frontières entre les réalités physiques de notre corps, nos ressentis psychologiques et nos images mentales.

Opérations sous hypnose, douleurs des membres fantômes après amputation, illusions d’optique... : de nombreux exemples montrent que notre cerveau et notre corps nous jouent parfois des tours. Ce qui pose la question de savoir dans quelle mesure notre perception individuelle de la réalité peut être influencée et modifiée. Des chercheurs de renommée internationale s’efforcent de fournir des réponses concrètes sur notre capacité à façonner notre réalité et font le point sur les travaux en cours.

PARTIE I


Partie 2

Partie 3:


http://www.mieux-etre.org/A-chacun-sa-realite.html

Je n'ai pas regardé les vidéos, mais le sujet m'inspire. :D En fait, un jour un physicien m'a dit que ce que nous voyons était illusion. Il me disait que même le soleil n'est pas la réalité qu'on voit. En fait, la lumière du soleil met 7 minutes pour atteindre notre terre et donc ça veut dire que la vue du soleil que nous avons est de 7 minutes en arrière. On ne le voit pas en temps réel. Idem pour les étoiles. Certaines n'existent même plus.
La relativité d'Einstein nous a aussi mis en lumière de telles choses. Puis, en sortant du paramètre de la physique, notre perception du monde est sous l'influence de notre conditionnement. Jacques Salomé dit bien la chose suivante "ce que je dis n'est pas ce que l'autre entend". Bref, chacun vit dans sa réalité, dans ses repères, d'où la difficulté de s'entendre, de se comprendre. Par moment, ce n'est tout bonnement pas possible car les conditionnements sont bien trop opposés pour avoir un quelconque rapprochement.
En fait, la question n'est pas de savoir si chacun a sa réalité, mais plutôt de savoir s'il existe une réalité objective, indépendante de nous, de toute influence. La physique quantique répond que non. Si on prend d'un point de vue philosophique ça amène beaucoup de questions. Car si la réalité objective n'existe pas, alors ça remet en cause le principe même de la vérité. La vérité n'existe pas, seules les vérités existent. Naturellement, très vite on se rend compte de l'impasse dialectique de tout ça. Peut-être que la réponse à tout ça est d'accepter l'existence d'une multitude de vérités, de réalités, mais de choisir en toute conscience celle qui convient le mieux à soi. Et si en plus, cette vérité tient compte des autres, baigne dans le respect d'autrui, dans l'ouverture d'esprit, alors je crois que c'est quelque chose d'intéressant. Mais en tout cas, à mon avis, l'idée d'un réalité objective devrait abandonnée...

Que dire Yog! (lol)
De mémoire c'est Hatchepsout qui m'avait passé ce lien (y'a un moment) j'ai bien fait de l'avoir gardé au chaud .

Citation :

Peut-être que la réponse à tout ça est d'accepter l'existence d'une multitude de vérités, de réalités, mais de choisir en toute conscience celle qui convient le mieux à soi. Et si en plus, cette vérité tient compte des autres, baigne dans le respect d'autrui, dans l'ouverture d'esprit, alors je crois que c'est quelque chose d'intéressant. Mais en tout cas, à mon avis, l'idée d'un réalité objective devrait abandonnée...

Respect!

Oui, tu as raison Coraline, malheureusement, tout le monde n'est pas capable de faire ce choix. D'où une certaine fatalité, d'où l'impossibilité d'être dans un monde de totale compréhension. C'est pour ça que les conflits auront toujours lieu, à n'importe quel niveau. Faut-il pour autant renoncer aux rêves utopiques de paix et d'entente mutuelle ? Non, bien sûr que non, car ce serait renoncer à l'espoir, renoncer à ce qui peut élever l'humain. Toujours viser la perfection, mais en ayant bien conscience que cette perfection n'existe pas. Mais si on a pas un idéal pour avancer, alors on est dans une impasse et on contribue à la médiocrité, à ce que le monde soit tiré vers le bas. C'est un difficile équilbre à trouver, entre son rêve et la dure réalité.

Pendant longtemps, j'ai cherché la vérité, la réalité absolue. J'y ai renoncé, en grande partie pour les raisons évoquées plus haut. Mais je me dis aussi que la vérité n'est pas extérieure à soi. L'important est de cotoyer sa vérité intérieure, de comprendre son fonctionnement propre à soi. Lorsque les traditions parlent d'éveil, je pense qu'elle ne parle pas de vérité extérieure, mais de se rencontrer soi, de renaitre à soi. Lorsque j'ai vécu la montée de la kundalini, j'étais bien, j'avais l'impression d'être en connexion avec l'univers, je planais presque. Ca a duré quinze jours. Et après ? Rien, une vie tout à fait normale, sauf d'avoir eu le sentiment d'avoir laissé quelque chose derrière, d'être allégé. Mais qu'en était-il de mes soucis, de mes angoisses ? Rien de plus qu'avant, ni de moins. Elles étaient toujours là, juste ma façon de les aborder avait un peu changé, mais au final, où était donc cet éveil qui aurait dû me donner la Vérité ? Ben rien, pas de Vérité, rien. Et là, lorsqu'on est confronté à ça, au déchirement des voiles illusoires, ben sur le moment, on ne se sent pas bien. On est perdu, on quitte nos illusions. Et la Vérité dans tout ça, où est-elle ? Ben elle n'est pas là, on prend conscience de la futilité de tout ça. C'est pour ça que je pense que les techniques de yoga sont de bons outils d'exploration de soi, de compréhension de soi, de contrôle de soi, mais j'ai renoncé à l'idée d'atteindre l'Eveil, d'atteindre la Vérité, parce que je pense que ce ne sont que des concepts, des fantasmes et des incompréhensions du langage. Bref, tout ça pour dire que le mot vérité n'a plus vraiment de sens pour moi. Pourtant, je ne renonce pas pour autant un certain idéal d'élévation de la condition humaine, d'éthique, car sans ces gardes-fous, je pense que le monde pourrait aller encore plus mal qu'il ne l'est actuellement.