Le genou

D'après Michel Odoul
« Le genou est la deuxième articulation de la jambe, celle qui sert à plier, à se plier, à se mettre à genoux. C’est l’articulation de l’humilité, de la souplesse intérieure, de la force profonde. […] Il est le signe manifesté de l’allégeance, de l’acceptation, voire de la reddition et de la soumission. Le genou représente la “porte de l’acceptation”. C’est une articulation qui ne peut en effet plier que vers l’arrière. Il signifie donc la capacité à lâcher, à céder, voir à reculer. […] Il est facile de déduire que, lorsque nous avons mal à un genou, cela signifie que nous avons de la difficulté à plier, à accepter un vécu particulier. »

La vision du D^r Gérard Charpentier rejoint celle de Monsieur Odoul :

* Toute manifestation maladive ou accidentelle qui limite la bon fonctionnement de cette articulation se retrouve généralement chez un sujet dont l'ego est très fort et qui a peur de l’opinion des autres à son égard. Il est très bien souvent incapable de plier, car son entêtement, son obstination, sa fierté ou son orgueil sont trop grands. Le sujet en question reste inflexible la plupart du temps et refuse tous changement éventuels. Il est bloqué par la peur de l'autre et de son jugement, ce qui limite son évolution.

Voilà, pour en avoir souffert durant des années, il est assez judicieux selon moi d'accepter cette potentialité. Le résultat est plus que probant

Extrêmement pertinent en ce qui me concerne j'y repenserai à chaque retour de douleur, ça ne peut pas faire de mal.

Je ne pensais pas qu'une douleur physique pouvait cacher tant de choses.
Pour mon cas je ne sais pas, ce sont les restes d'un vieil accident qui sont réapparus après un nouvel accident .

Ceci dit, en réfléchissant à la notion de plier, de céder. Je suis dans une situation où je suis forcée de céder. Je suis sous les ordres d'une famille, je n'ai pas mon mot à dire même si certaines choses me déplaisent.

Je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai un égo très fort (est ce que le nier veut dire que c'est vrai ?), j'ai appris à avoir confiance en moi dans mes jobs étudiants, parce que c'était nécessaire. Pour d'autres points, je manque cruellement de confiance en moi. Je doute dans toutes mes relations aux autres, autant sur le plan amical qu'amoureux. J'ai un grand besoin d'être rassurée et de savoir où je vais sur ces points.

Ca m'aggace un peu en fait cette histoire d'égo, parce que très honnêtement, je ne pense pas avoir un égo très fort. Et je me demande si en niant ça, ce n'est pas le signe d'un fort égo. Du genre "il n'y a que la vérité qui blesse"

L'aspect "devoir céder" me parle plus. Mais plus dans le sens d'aller à l'encontre de ses envies et faire des concessions"

J'en profite pour préciser que ces deux versions se valent et sont complémentaires.

Alors kit kat.
Rassures toi d'un ce n'est que potentialité, bien que personnellement j' adhère à ces "concepts", n'oublions pas que personne ne peux rien affirmer (ni infirmer)

Cet ego fait mal, surtout s'il est mal anticipé, ce mot est fort et anime souvent un fort ressenti.
C'est une repentie qui parle
de mon histoire personnelle de genou, comment anticiper que l'ego ai eu quelque chose à voir puisque je n'avais qu'environ 4ans dans mes premiers maux de rhumatisme articulaire aiguë
Et pourtant si petite j'étais non peu fière (je m'interdisais déjà de ne pas être dans mon potentiel) quand à "accepter un vécu particulier", je n'entrerais pas dans les détails)
Le temps passant j'avoue avoir été et ça m'anime encore par moments: Orgueilleuse, obstinée et autre "merveilles". C'est là que l'ego frappe, c'est aussi dans notre résistance à accepter d' évoluer que notre ego fait des siennes.
Nous n'y somme presque pour rien, c'est un fonctionnement.
Mais nous y travaillons et plus "ça pique" plus on touche la source, à nous de rendre conscient le pourquoi du comment, ce n'est pas une mince affaire je te l'avoue, cela peut même être la quête de toute une vie.
Mais après tout nous avons aussi le droit d'avoir mal, de l’accepter et le gérer comme on peux
Et là je compatis sincèrement avec ceux qui souffrent atrocement "organiquement" et à qui, ces théories expliquent le pourquoi de leur maladie, "ça leur fait une belle jambe" (mais c'est un autre débat)

Merci à toi pour tes "aveux" qui disent finalement que ton ego est plutôt bien canalisé (un tout petit ego alors)
Prends soin de toi

J'ai un fort ego, j'assume, et j'ai pas mal au genou.

Je crois à fond à la psycho énergétique (t'as mal là parce que t'as tel problème psycho....et le médecin peut et doit soigner le symptôme mais si t'as pas résolu ton problème psycho, ça resurgira sous forme d'accident purement fortuit en apparence ou de maladie). Par contre, cette tendance à tout mettre sur le compte de l'ego, j'aime pas. On a le droit d'avoir un ego important du moment qu'on se la joue pas, qu'on dérange personne, et qu'on voit les choses avec lucidité sans se surestimer et sans avoir des exigences démesurées.

En ce qui te concerne, Kit Kat, le problème, c'est peut être le contraire....le fait que tu doives "plier" trop souvent.

Et au fait...tout le monde manque de confiance en soi dans certains domaines...et se sent super confiant dans d'autres. Et y en a qui font mieux semblant d'avoir confiance en eux dans les domaines où ils manquent d'estime d'eux même. Je ne crois pas qu'il y ait grand monde qui puisse te dire "j'ai tout le temps confiance en moi, dans toutes les circonstances...". Ou alors, ce sont souvent des gens très arrogants...ce qui cache justement un manque de confiance en eux...