Le bouddhisme de Nichiren

Sans prosélytisme je voudrais vous présenter en toute simplicité ma pratique:
Le bouddhisme de nichiren
Je le pratique depuis une dizaine d'année maintenant, et il a changé beaucoup de points dans ma vie.

Nichiren Daishonin était un moine bouddhiste Tendai du XIIIe siècle (1222-1282).
Présentation succincte:
Le bouddhisme de Nichiren Daishonin est une philosophie de vie qui permet concrètement de transformer les difficultés inhérentes à la vie quotidienne en harmonie pour soi, les autres et l’environnement.
Les difficultés de la vie sont en soi « les buches » qui alimentent la Foi.
Le véritable bonheur ne consiste pas en une absence de problème, mais en la capacité à les surmonter, en développant sa force intérieure, vitale.
Ce bouddhisme est une approche spirituelle de la vie, humaniste, réaliste, vitalisante, destinée aux gens ordinaires, c’est à dire à tous les êtres humains. Il permet à chacun de faire sa propre révolution humaine, pour la paix et le bonheur dans le monde.

Ce processus de changement individuel s’appuie sur la foi, la pratique et l’enseignement du bouddhisme de Nichiren, la croyance dans le fait que cet enseignement peu conduire chaque être humains à réaliser en lui-même l’irremplaçable valeur de la dignité de la vie. Pour le pratiquant, cet effort est une démarche intérieure qui consiste à pacifier son propre cœur et à en développer les valeurs, à « polir sa vie » dans la relation aux autres, avec des conséquences progressivement positives sur ses pensées, paroles et actions qui constitue le karma.

Les enseignements du bouddhisme ont été exposés pour le bonheur de tous les êtres humains.
Ils n’impliquent aucune discrimination en fonction du sexe, de l’appartenance à un mouvement religieux ou laïque, de la race, du niveau d’instruction, de la position sociale, du pouvoir ou de la richesse.
En fait, le bouddhisme fut exposé précisément pour permettre à ceux qui souffrent de discrimination et d’oppression, à ceux qui ont connu les plus amères souffrances, de parvenir au bonheur suprême.
Tel est le véritable pouvoir du bouddhisme, et la véritable sagesse du Sûtra du Lotus
« . Daisaku IKEDA, » La sagesse du Sûtra du Lotus « , vol. 1, ACEP, 2000.

La pratique:
Étudiant tous les écrits bouddhistes, Nichiren estima que l'enseignement le plus important de Bouddha se trouvait dans le Sūtra du Lotus. Il reprit le titre du sutra (daimoku) sous forme de mantra qu'il développa en pratique unique. Le mantra Namu myōhō renge kyō (ou Nam myōhō renge kyō) exprime la dévotion de Nichiren aux enseignements du Bouddha tels qu'ils sont exprimés dans le Sutra du Lotus (dont le titre, en japonais, est Myōhō renge kyō).

En principe, la prière bouddhique est biquotidienne et s’effectue chez soi
Devant un autel bouddhique "butsudan" (dans lequel le Gohonzon* est enchâssé).
Le butsudan peut être acheté. Le pratiquant peut aussi se le fabriquer
Les début de la pratique peuvent très bien se faire sans le "meuble", dans ce cas, réservez un endroit spécialement dédié à votre pratique.
Il est préférable (symboliquement) que l'endroit ou meuble soit "plein" c'est à dire robuste, surtout pas bancal et le support plein (pas de vide sous l'autel, ex: une table).
C'est un peu la présentation de votre vie. Vous préférez sans doutes la voir clair, épurée, loin de bazars et si possible dans un endroit agréable.

Vous placerez l'autel dans la pièce que vous estimerez la plus saine, que votre Butsudan soit en vu de tous ou pas est selon votre ressentis.
Un Butsudan en exemple:

Personnellement j'aime pratiquer à même le sol, ainsi mon Butsudan n'est pas placé en hauteur.
Une "règle" importante: c' est de toujours se placer plus bas que l'autel. (respect/humilité).

En offrande à votre vie vous devrez placer :
1: Une bougie ou X2 (une de chaque cotés)
2: Un petit récipient d'eau fraiche (à remplacer à chaque pratique)
3: Un bâton d'encens
4: Une corbeille de fruits X2 (2suffiront) c'est une offrande donc on ne les manges pas, on choisi les plus beaux (ils peuvent être consommés, une fois le remplacement fait)
5: De la verdure X2 (évitez les fleurs coupée et le synthétique lol) mais bien souvent les fruits suffisent, vous pouvez par exemple offrir comme un "bonus" de la verdure une fois par semaine.
Fruits ou verdure c'est au choix.
6: Un gong
7: Un Kyobon (livret des 2 sutra du lotus)
8: Un Juzu (petit chapelet de pratique)

Gongyo: La lecture de passages des deux chapitres les plus importants du Sûtra du Lotus.
(gongyo qui signifie littéralement « pratique assidue ».)

Daimoku: La prière consiste en la récitation du mantra Nam Myoho Renge Kyo, pendant une durée laissée à la libre appréciation de chacun (minimum 10mn quand même hein)

Petite explication et choix personnel:
A l'intérieur de mon Butsudan, j'y ai placé à titre décoratif un avatar de shiva (siddharta gautama) et des mantras que m'ont donné des moines bouddhistes zen
Certain y placent des icône Bouddhistes, ou des photos de proches ou de défunts.
La sokka Gakai auquel je n'appartiens pas, prône le Gohonzon ou rien.
Je ne me suis pas encore procuré de Gonhonzon tout simplement parce que ma pratique sans me suffit et que pour l'avoir il faut adhérer à l'association sakka gakai et je n'ai pas envie de m' y allier.
Le Gohonzon est traditionnellement transcrit de manière manuscrite ou imprimé mécaniquement sur papier marouflé.
Sur le papier sont inscrits les noms japonais de personnages tirés du Sûtra du Lotus, et de figures légendaires de la mythologie japonais et de la cosmogonie indienne. On y lit également des mentions de respect des copistes et des citations d'enseignements bouddhiques de Nichiren. Ces inscriptions sont, pour la presque totalité, calligraphiées en caractères emprunté au chinois (kanji) d'autres sont en siddham. L'ordonnancement des figures est construit autour de l'axe central vertical constitué par le mantra, aussi désigné sous le terme de Daimoku, c'est-à-dire Namu Myoho Rengué Kyo suivi du nom Nichiren pour symboliser l'unité de la personne et de la Loi.
Il existe à ce jour une variété considérable de Gohonzon, selon les écoles, les patriarches et d'autres plus rares spécifiquement destinés à des familles historiques
Le Gohonzon:

Action!
On allume le Butsudan, on l'ouvre en récitant: nam myoho rengé kyo!
On allume la bougie
L'encense que l'on présente en s'inclinant devant le butsudan les mains en namasté.
L'eau est changé, les fruits/verdure sont en place.
On frape le gong une fois fort et plusieurs doucement, et on récite 3 fois la mantra "nam myoho rengué kyo"

Nous somme "assis" en face du Butsudan, le Juzu dans les mains,le kyobon ouvert sur les prières proposées dans certain "ouvrages".
On prie mentalement dans un ordre précis:

1: Exprimer son respect envers la pratique ou le vœu de "Kosen rufu".
Nam myoho rengé kyo. X3 (à la fin de notre prière)

2: On prie pour son karma:
ex: "je pris pour transformer mon karma négatif dû à mes offenses à la loi bouddhique dans cette vie et par le passé, et pour réaliser mes désirs pour le présent et l'avenir".

Formuler ici tous ses autres vœux
*Le maitre de cérémonie, récite le mantra X3

3: Pour les défunts:
"Je pris pour mes parents défunts pour tous les défunts et en particulier les personnes suivantes......"
le gong est frappé doucement plusieurs fois.

4: L'humanité:
"Je prie pour la paix dans le monde et le bonheur de toute l'humanité".
Le gong est frappé 1 foi et fortement.
On récite 3 fois distinctement: Nam -my -o -ho -ren -gué kyo !

On enchaine sur daimoku

*Il y a une variante celle de commencer par daimoku et finir par gongyo.
Ou de faire la 4ème prière (après daimoku)

Le Juzu:

Le Kyobon:
En VO:

Une page en exemple:

Gongyo:
(entendre à 1mn30)

Daimoku au rythme que j'aime:

Ne vous inquiétez pas il faut quelques temps pour être à l' aise avec le japonnais.
Cela devient facile avec la pratique.
(ça peut devenir un challenge)^^

Je noterais dans un prochain post l'intégralité des deux sutra ainsi que la traduction. :ciao:

C'est pas tant qu'il faille articuler, c'est le rythme à tenir qui est un peu plus compliqué, respecter les temps, les syllabes.
Mais comme je le disait, avec le temps ça deviens du par cœur, et tu y arrive sans même regarder ton kyobon.
Allez je vous écrit ça (espérant que je le trouve sur le net)^^

J'ai trouvé ceci, je trouve cela très bien fait.
Appliquez vous au dernier couplet à répéter 3 fois, il contient tout (Multiples Dharma)
A 2mn 20


Donc:
Pour "l'intro" du chapitre "des moyens" (Hôben).
Le couplet doit être prononcer par le "maitre de cérémonie" ou pas nous même, mais en le séparant par une intonation différente.
Myo-Ho rén-gué kyo. Ho-bèn PONn Daî ni. marquez un mini temps d' arrêt.
Et continuer le sutra d'un bloque (pas d' arrêt)

Idem pour le second chapitre: "durée de la vie" (Juryô):
Myo-Ho rénguè kyo.
Nyo-rai Jou-ryo hoNn.
Dai Jou-rokou

Le J se "jette" comme DJ! (DJellaba)

lol! oui en gros, puis on oubli vite.
Que veut tu savoir???
(ps je n'ai pas fini en plus lol)


Chapitre Hôben:
A ce moment, le Vénéré du monde sortit, serein et lucide, de sa samadhi et s'adressa à Shariputra :
La prajna de tous les bouddhas est fort profonde, incommensurable ; difficile à ouvrir, difficile à pénétrer est la porte de cette prajna.
Ni les auditeurs-shravakas ni les pratyekabuddhas n'ont la capacité d'y parvenir.
Pourquoi cela ? [Parce que] tout bouddha a, dans le passé, été intimement associé avec d'innombrables bouddhas par milliers et myriades ; ensemble ils ont pratiqué jusqu'à leur terme les innombrables méthodes portant sur la Voie des bouddhas. Pleins d'audace, d'énergie et de diligence, ils rendirent leur renom universellement reconnu . Ils ont mené à accomplissement le Dharma extrêmement profond qui n'a jamais été révélé et le prêchent de façon appropriée* ; mais la teneur de ce qu'ils prêchent est difficile à comprendre.
* Shariputra, depuis que j'ai atteint l'Eveil, j'ai largement exposé mes enseignements à l'aide de nombreuses comparaisons et de paraboles ; et par d'innombrables expédients salvifiques j'ai amené les êtres à renoncer à leurs attachements. Comment cela ? L'Ainsi-Venu est doté à la fois d'expédients salvifiques et des paramita du savoir et de la vision.
* Shariputra, les savoirs de l'Ainsi-Venu sont vastes, profonds et englobent toute chose. Il ne connaît pas d'obstacle. De par ses forces, son intrépidité, la sûreté du raisonnement, sa concentration, ses détachements il a pénétré profondément le sans-limites et réalisé dans sa totalité le Dharma qui n'a jamais été révélé.
* Shariputra, l'Ainsi-Venu est capable d'une variété de distinctions pour prêcher habilement les enseignements ; son discours est empreint de douceur, il comble de joie le coeur des foules.
*Shariputra, pour s'en tenir à l'essentiel, ce Dharma qui n'a jamais été révélé et qui est incommensurable et illimité, le Bouddha l'a entièrement réalisé.
* C'est assez, Shariputra, inutile de parler davantage. Pourquoi cela ? ce que le Bouddha a réalisé est le Dharma le plus difficile à comprendre et le plus rare. Seul un bouddha avec un autre bouddha peut élucider parfaitement l'aspect réel des dharmas.
Ce qui signifie que pour les multiples dharmas : ainsi est leur aspect*, ainsi est leur nature*, ainsi est leur entièreté*, ainsi est la potentialité*, ainsi est l'énergie manifestée*, ainsi est la cause latente*, ainsi est la condition*, ainsi est l'effet latent*, ainsi est la rétribution*, ainsi est la globalité de l'origine et de la fin*.

Mais tout les mots ont leur étude

Voici la "traduction" des symboles:

1. Namu Myôhô Renge Kyô.
Le nom de la Loi éternelle de la vie.
C’est aussi le titre (daimoku) du Sûtra du Lotus (Myôhô Renge Kyô) qui exprime la nature indissociable de la vie du Bouddha et de la Loi ultime.

2. Nichiren.
Le nom (« Soleil-lotus ») que se donna le Pratiquant du Sûtra du Lotus en révélant cette Loi afin d’ouvrir la voie menant tous les êtres à l’état de bouddha..

3. Zai gohan.
« Ceci est le sceau ». Cela atteste la signature de Nichiren Daishonin.

4. Dai Bishamon tennô
L’un des quatre grands rois du ciel (« Celui-qui-écoute-de-nombreux-enseignements », sanskrit : Vaishravana), appelé aussi Tamon.
Il représente le Nord, il protège le lieu où la Loi est enseignée et il écoute bien.

5. Dai Jikoku tennô
Le grand roi du ciel Jikoku (« Soutient-du-pays », skt. : Dhritarashtra). Il représente l’Est, il pacifie et protège le pays, le monde, en entretenant sa prospérité.

6. Dai Zôchô tennô
Le grand roi du ciel Zôjô ou Zôchô (« essor-et-développement », skt. : Virûdhaka. Il représente le Sud, sa fonction est de soulager les êtres de leurs souffrances.

7. Dai Kômoku tennô
Le grand roi du ciel Kômoku (« Vision-large », skt. : Virûpâksha). Il représente l’Ouest. Sa fonction est d’encourager l’aspiration à l’Eveil, de discerner le mal et de punirceux qui le commettent.

8. Namu Shakyamuni butsu
Le bouddha Shakyamuni. La sagesse subjective.

9. Namu Tahô nyorai
L’ainsi-venu Tahô (« Nombreux-trésors », skt. : Prabhutaratna Tathâgata).
La réalité objective ou vérité.

10. Namu Jôgyô bosatsu
Le bodhisattva Jôgyô (« Pratiques-supérieures », skt. : Vishishtacharitra).
Le premier des quatre guides des bodhisattvas sortis de la Terre.
Il représente la vertu ou la qualité du véritable soi, de la véritable identité.

11. Namu Muhengyô bosatsu
Le bodhisattva Muhengyô (« Pratiques-sans-limites », skt. : Anantacharitra).
L’un des quatre guides des bodhisattvas sortis de la Terre. Il représente l’éternité, l’une des quatre vertus ou qualités présentes dans la vie d’un bouddha.

12. Nam Jôgyô (ou Jyôgyô) bosatsu
Le bodhisattva Jôgyô ou Jyôgyô (« Pratiques-pures », skt. : Vishuddhachâritra).
L’un des quatre bodhisattvas guidant les bodhisattvas sortis de la Terre. Il représente la pureté, l’une des quatre vertus ou qualités de la vie d’un bouddha.

13. Namu Anryûgyô bosatsu
Le bodhisattva Anryûgyô (« Pratiques-d’une-conviction-inébranlable », skt. : Supratishthitacharitra).
L’un des quatre guides des bodhisattvas sortis de la Terre. Il représente la joie, le bonheur, l’une des quatre vertus ou qualités de la vie d’un bouddha.

14. Yû kuyosha fuku ka jugô
« Quiconque fera des offrandes au Gohonzon obtiendra, en cette vie, une bonne fortune dépassant celle obtenue par un bouddha doté des dix titres honorables. »
C’est le principe de la rétribution positive, la bonne fortune.
En bouddhisme, faire des offrandes a un sens large, ici cela signifie notamment respecter et faire l’éloge.

15. Nyaru nôransha zu ha shichibun
« Quiconque s’attaquera ou nuira aux pratiquants de la Loi bouddhique aura la tête brisée en sept morceaux (c’est-à-dire sera malheureux). » Cela exprime le principe de la rétribution négative, la perte.

16. Dai Nittennô
« Le grand roi céleste du soleil », force de l’univers.

17. Dai-rokuten no ma-ô
« Le roi-démon du Sixième Ciel ».
L’obscurité fondamentale.

18. Dai Bonten ô
« Le roi céleste Mahâbrahmâ ou « le grand roi céleste Brahmâ ».
Bonten et Taishaku sont les deux divinités protectrices qui président aux fonctions de l’univers.

19. Taishaku tennô
« Le roi céleste Shakra Devânâm Indrah », aussi identifié sous la forme de la divinité Indra dans la mythologie indienne.

20. Dai Gattennô
« Le grand roi céleste de la lune », force de l’univers.

21. Dai Myôjô tennô
« Le grand roi céleste des étoiles », force de l’univers.

22. Râga-râja
« Le-roi-de-l’amour-empli-de-désirs » (en japonais : Aizen-myô’ô). Son nom est inscrit en siddham, sanskrit médiéval. L’un des rois-de-la-sagesse, il purifie, grâce à son amour, les êtres humains de leurs désirs terrestres et les libère des illusions et des souffrances provenant de ces désirs, il représente le principe « les troubles et désirs terrestres se transforment [par la pratique bouddhique] en boddhéité. » (jap. : bonnô-soku-bodai)

23. Achala
« L’immuable-roi-de-la-sagesse » (jap. : Fudô-myô’ô). Son nom est inscrit en siddham, sanskrit médiéval. Représentant le principe « les souffrances de la naissance et de la mort se transforment [par la pratique bouddhique] en nirvana », la cessation des souffrances (jap. : shoji-soku-nehan).

24. Tendai daishi
Le grand maître T’ien-t’ai (538-597), la transmission du véritable héritage du bouddhisme en Chine.

25. Kishimojin
Kishimojin (skt. : Haritî). L’ogresse, mère des filles-démones.

26. Jû-rasetsu-nyo
Les dix filles démones (skt. : Rakshasi).

27. Dengyô daishi
Le grand maître Dengyô (767-822), la transmission du véritable héritage du bouddhisme au Japon.

28. Hachi dai ryû-ô
Les huit grands rois-dragons.

29. Hachiman dai bosatsu
Le grand bodhisattva Hachiman.

30. Tenshô daijin
La grande déesse du soleil. Avec Hachiman ce sont les deux divinités tutélaires du Japon.

31. Butsu metsu go ni-sen ni-hyaku sanjû yo-nen no a-ida ichi-enbudai no uchi mizô-u no dai-mandara nari
« Depuis la mort du Bouddha, pendant plus de 2230 ans, jamais dans le monde entier n’a été révélé ce mandala suprême.»

32. Kore o shosha shi tatematsuru
« J’ai respectueusement retranscrit ceci. »

33. Nichikan (sa signature)
Le 26e grand patriarche, son nom et sa signature. Il a retranscrit ce Gohonzon.

34. Kyôhô go-kanoe-ne-nen roku-gatsu jûsan-nichi
Date de la transcription : été 1720. « le 13e jour du 6e mois lunaire de la 5e année de Kyôhô. »

Source: http://reunion-discussion.fr/ressources/index.php?option=com_content&view=article&id=289:le-gohonzon-1&catid=56:dans-les-publications&Itemid=238

Phenix

Citation :

si toutefois vous n'êtes pas effarouché par la réputation de rigidité de notre école qui a fini par excommunier la Soka Gakkaï.

Pas du tout , d'ailleurs je n'était même pas au courant pour la SG (F ou/et, i ?).
C'est donc avec grand intérêt que j'écouterai tes avis.
Par contre tu en pense quoi du Mandala (Gohonzon), si on ne l'a pas? Et comment l'avoir sans adhérer?
NB: Chose "étrange" je reprend quotidiennement la pratique Et te voilà.

Peut-être sera tu un éclaireur pour moi
Myriam
Je reviens plus tard.

RE!

Citation :

Pourtant, si tu pratiques, et au vu de la fonction d'administratrice ce forum , tu as bien dû chercher à te renseigner.

Alors sur tout le forum et ici (si c'est ce à quoi tu fait référence), tout est tiré de mes connaissances (en 1mot ou en deux qui revient au même)
Excepté pour trouver les vidéo et les explications du gohonzon, que j'ai eu par transmission orale, mais vu que c'est pointu (forcement tout n'est pas mémorisé) J'ai un bouquin et fascicule forcement de la SG
La SGF est dans mon entourage proche (amies) j'ai été à plusieurs réunions d'études(gosho), de pratiques, et autre assemblées internationales. En 12ans
Eux sont formels sur le gonhonzon il faut l'avoir et pratiquer avec ou rien! Je voulais ton avis. Du coup j'ai bien envie de me le faire (idée que j'avais en tête).
Ha certaines disent même que tu n'es pas bouddhiste si tu n'est pas membre (trop drôle n'est ce pas?)

Vive l'innocence! Vive la liberté!

Il n'y avait pas vraiment de sélection, mais c'est qu'il fallait payer, le Gohonzon se paye (150euro il me semble) sans compter les frais de déplacement (sur Paris il me semble aussi, enfin à l'époque)
C'est bien ce coté "pécunier" qui me dérangeait chez les pratiquants, ainsi que leur acts qui ne reflétait pas chez tous la sérénité.
Enfin, je trouvais que certains étaient bien matériels et intéressés. Pas tous pas tous, mais bon.

Merci pour tes mots, je verrai si je peux rencontrer des membres d ela Nichiren shoshu

Merci pour ce Gosho. c'est justement ce qui m'a donné toutes les raisons de ne pas me lier avec la sokka ou tout autre chose.

Citation :

Que vos prières soient exaucées ou non dépend de votre foi.

cette conception de prières exaucées n'était pas si limpide à toutes et tous. Je retrouvais le même intérêt, les même superstitions que dans les religion monothéistes principales.
J'aime les bienfaits apparents (et surtout et en cohérence) inapparents
J'aime comprendre et expérimenter les 10 états, j'aime kosen rufu, j'aime aussi et surtout la non dualité que la pratique reflète.

Je veux bien un Gohonson, même si je ne le juge pas indispensable dans ma vie. Je veux bien des guides, même si je ne les juges pas indispensables dans ma vie.
Je n'imagine pas grand chose, et ne m'attend à rien
A la limite "j'anticipe" tout comme ton arrivée ici

Sat nam (comme on dit dans une autre "culture" orientale).
Je ne sais pas si je suis dans "le vrai", Qu'est ce qu'être dans le vrai? Si c'est se sentir libre, bien dans sa pratique: qu'elle nous "fait du bien", si c'est avoir assez de conscience pour réaliser qu'on est apte à pratiquer l'humanité tout en étant ancré dans notre condition d'occidentaux contemporains, alors oui c'est peut-être ça "être dans le vrai"
Dissiper mon ego ou/et ma méfiance? Peut-être un peu des deux, tiens ajoutons un peu de résistance
Tu sais, je suis entre "quelques" voies qui ont le même "but" (ou "philosophie", je ne trouve pas le mot) qui est bel et bien la révolution personnelle, le kozen rufu, (les termes sont différents évidement) J'ai plus ou moins les deux pieds dedans. ET, je n'arrive pas, pour des raisons qui me sont encore inconscientes (le comble lol) à m’aliéner, (j'ai mis du temps à sortir ce mot) intégralement.
Je vais te dire sincèrement ce qui me dérange (en tout) c'est l'argent.
Et être un bodhisattva sortie de terre pour propager la loi merveilleuse dans le but de kozen rufu, n'est pas pour moi la seule "solution", il y a tout un tas de bodhisattvas qui propagent la révolution, même ici, cela prend d'autre visages, d'un membre mettant en garde sur l'alimentation des enfants, d'une autre nous exposant une musique pour adoucir notre mental, d'une nous motivant pour méditer ensemble, de l'autre se proposant d'une quelconque aide....
Ce sont tous pour moi des éveillés.
Pourtant cette loi est merveilleuse, je ne peux pas nier ma motivation principale en créant ce sujet
Mais

Citation :

rejoindre une organisation à même de réaliser Kozen Rufu.

Voilà "ça " m'appartient, quelque chose est touché en moi, une sensation "d'élitisme". (c'est une sensation pas une accusation)

je pense que tu sauras me lire ;o)
J'aime ta présence. Merci

NB: Gongyo et daimoku restent viscérale chez moi.

Merci
J'ai bien entendu (c'est "vaste")

Citation :

ta sensation " d'élitisme" que celle ci, s'impose malgré vis à vis du rejet populiste ambiant (orchestré par le pouvoir temporel) de toute organisation religieuse entrant en concurrence.

Oui c'est une sensation le rejet populiste je n'en fait pas partie. Et je passe l'étiquette secte qui va "a tout va"
Tu sais je n'ai pas encore mis le doigt sur mon ressenti "d' aliénation", qui vaut pour tout dans ma vie.
Mais je me soigne. (rires)

Merci d'être resté "au moins" pour ce magnifique message (j' Aimerai qu'il y en ai d'autres) :)

Bonsoir Phénix,
Tu pratiques vers quelle heure au fait?

Tout à fait.
Justement j'ai gardé les habitudes des horaires des copines donc 19h et le matin c'est entre 8h30 et 9h30 (jusqu'à 11h pour dire large le week-end )
A tout vite alors.
Ha NB: Je pense très fort à une sorte égrégore en tout cas "syntonie", tu confirmes que "l'union fait la force" ? En tous cas ça me plait de savoir d'autre daimoku dans le monde en simultané, je le sentirai presque ^^ (rires)

Bonsoir Nais.
Merci de prendre le temps de te poser par ici
Le temps j'en ai manqué un petit peu, le topique mérite d'être rangé a fin que les écrits de Phenix ne soient pas "perdues". Et que ce sujet de pratique soit maintenu dans ce sens.
Vous remarquez que c'est succinct, bien trop affairé à entretenir le forum.
Alors vos présences m'aideront à développer. (importance du juzu, de la végétation, l’encens etc) et la traduction du second chapitre (je saute sur l’occasion, je ne l'ai pas)
Je vous dis à tout vite, et bienvenue Nais

Juste pour le plaisir

Avis aux lecteurs de passages qui font une fixation sur mon topique en demandant le retrait de l'image du gohonzon par "respect" je vous signale qe cette image est accessible sur le net. Que vos comportements d’intégristes me lasse et m'amuse du plus haut point.
Vos pouvez signaler le forum autant de fois que vous le jugerez utile, la modération de forumactif" se gausse du sujet :)
seriez-vous des sectes?   
l'oeil de Moscou tibetain, le jihad en tauge, un retraité cybernétique en mal de procès,un chieur......?