Ha!
Kal el attaque le sujet, alors je m'y met.
Je ne pense pas qu'il y ai de solution "universalisable", la procrastination je l'envisage comme une ÉVENTUELLE* problématique plus ou moins invalidante ou plutôt qui a plus ou moins d’impact sur notre vie.
(Éventuelle parce que pourquoi problématique? si bien intégrée dans notre quotidien, il y a ma foi des "concepts" qui ne sont absolument pas des problématiques si l'on ose sortir d'une étroite vision) ^^
Il y a aussi à mon avis, plusieurs sources à cette procrastination . Les sources peuvent être psy (analytique/ dépression...), comportementale, comme tout aussi bien des passages, de fuite, d'immaturité, de fainéantise, de protection, de "ras le bol" et que sais-je.
Encore faut -il que tout cela soit mis en conscience (su)
La notion de jouissance, de satisfaction, et d' efficacité est aussi à prendre en compte, toujours à mon avis
Je reprend la succincte définition de Manolann (je ne me trompe pas cette fois ci)
- Citation :
- La procrastination n’est pas une maladie mais un trouble du comportement. Le procrastinateur a parfaitement conscience de la nécessité d’accomplir certaines choses en temps voulu mais retardera l’échéance malgré tout. A la place d’exécuter une tâche importante, il préfère se concentrer sur autre chose, moins urgent, jusqu’au moment où il ne peut plus reculer et doit passer à l’action, mais toujours à la dernière minute.
(ce procrastinateur a tout compris lol)
Je suis une "procrastinatrice", de naissance et par périodes.
Un "trouble du comportement" ne me dérange nullement. Pourquoi? Parce que d'un: je suis capable de comprendre le pourquoi de mes comportements, de deux: je suis capable de lâcher prise, de trois: je suis capable de les assumer, de quatre: je suis capable de les transcender,
et de cinq: le regard des autres ou le "comportement correcte ou demandé" n'a aucun impacte sur mon comportement, justement! Je vais prendre des exemples dans le cas des "mauvais jours" ceux où la motivation (/l’enthousiasme) est absente
Prenons en exemple une tâche courante que je peux cataloguer de rébarbative: (NB: En sachant ce que le mot tâche veut dire^^ = on tourne en rond)
1: Je ne la fait pas! tout bonnement, pourquoi faire quelque chose qui ne m'apportera aucune satisfaction et qui de surcroit n'est pas, urgente, importante (pourquoi/pour qui?), vitale et j'en passe...?
2: La tâche prend de l’ampleur, il devient plus que nécessaire de la faire:
- je délègue.
- Je fais l'autruche (j’attends que ça passe/Je fais appel à ma mémoire des événements (si tâche déjà vécue)= mesurer les conséquences de ma procrastination. Ce qui me permet d'attaquer le niveau 3
3 La tâche est maintenant primordiale: Je ne peux la contourner donc je m'attèle à sa réalisation.
J'ai des outils pour m'y atteler:
* Le renforcement du moi (que j’expliquerai d'ailleurs)
* Le "karma yoga" ou me prendre pour un outils et faire la chose en conscience/en état méditatif.
* Trouver en cette tâche une satisfaction, me délecter du sentiment de satisfaction que la tâche indura une fois accomplie.
** si cela ne suffit plus ou pas, je mesure mon état psychologique, suis-je déprimée?, reste -il quelques "résidus psy" non analysés, non conscients? (transfères/" acte manqué" prévisible/ fuite (de mes responsabilités inclue)/ Immaturité)?
Qu'est que cette tâche représente pour moi?
Suis-je dans mon potentiel physique?
En bonne "procrastinatrice" ou "fainéante": Ma "particularité" est que je suis plutôt efficace dans l'urgence, c'est ce que l'on nomme le "bon stress". Cette énergie dynamique et créatrice.
Mais évidement je ne fonctionne pas toujours intégralement de la sorte il m'arrive de fusionner avec une prévoyance/sureté/professionnalisme/responsabilité. Bref de me préparer.
La "fainéante" aime aussi prendre de l'avance dans son travail et y passer le moins de temps possible , si ce travail n'est pas passionnel/divertissant/formateur.....
Et surtout bien fait histoire de ne pas y revenir (faudrait pas abuser)
Le lâché prise: Il nous arrive parfois, de ressentir un ras le bol, d'être aux limites du burning out, ou pourquoi pas en plein dedans. Il nous arrive aussi de "tomber" malade, tant nous avons eu de responsabilités, de tâches cumulées à d'autres, d'avoir été ou être encore en contrôle.
Ce contrôle, si, permanent, si, mal -vécu, si, devenant ingérable, promet le fameux burning out.
il n'est pas toujours évident de le voir venir, de le prévoir, de s'y préparer, de trouver une (des) alternative à fin de ne pas l’expérimenter.
C'est justement parce que je l'ai expérimenté, que j'en ai tiré la conclusion suivante:
Savoir lâcher prise! Savoir accepter que par moments nous avons le droit de ne pas être dans notre potentiel, que par moments il n'y a aucun mal à faire preuve de "paresse", de laisser aller.
Assez de pression!
Si nous ne savons plus déterminer quand il faut s'arrêter, se poser un peu, être imparfaite, notre corps peut alors et bien souvent nous le faire comprendre et nous imposer un arrêt, plus ou moins momentané, d'une durée plus ou moins longue.
Bref c'est la maladie, la blessure, la dépression......
Procrastinez oui! Mais en conscience et pourquoi pas en faire un art de vivre?