Faire sortir la souffrance

Je ne suis pas forcément pour les psy car on peut tomber sur de vrais m......., bref y'a des bons et des mauvais en tout.

A la fin de mon adolescence, j'ai vécu des moments très durs, un psy aurait été le pire de tout parce que ressasser, c'est pas forcément bon non plus. La vie spirituelle en elle-même, le fait de se tourner vers un dogme aura été plus bénéfique pour ma part que d'aller dans un cabinet, voir quelqu'un me prescrire des anti-dépresseurs...

N'y voyez aucun agressivité dans mes mots mais mon opinion

Bonjour Sawsen. Je dirais que "ressasser" c'est la pathologie.
Un psy peut aider à rendre conscient des traumatismes, et les évacuer, si bien évidement il est "bon" et nous investis.
Il me semble que se sont les psychiatres qui prescrivent les médicaments, en tous cas il ne faut pas non plus les négliger, ce peut être très bénéfique pour certains cas, du moins dans l'urgence, ou pour certaines maladies comme la dépression qui n'est pas un état d'âme. Nous sommes chimie aussi.
Cela dit et tu as tout à fait raison, nous pouvons choisir nos pansement, qui nous correspondent, l'important étant de réussir à transcender.

Goutte de soleil je t'invite poser tes outils un par un dans la rubrique qui lui est réservée.

Citation :

mais il y en a qui font avec la vie spirituelle

Exacte, tout comme pas mal de psychiatres.
J'ai tendance à préférer les psychiatres. Après les thérapeutes, il y en a partout, le tout est de trouver "le bon" voir les bons
Faut pas s'arrêter à un, ni même un outils, c'est ce que tu dis remarque, dans tes 3 exemples

La rubrique c'est celle où tu viens de poster: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je vais te demander aussi de parler de ce que tu connais ou a expérimenté, ce que cela t'as apporté.

Cela m'intéresse beaucoup que tu nous fasses part de tes connaissances à ce sujet! C'est tellement clair quand on classe le travail en trois axes.
Quant aux rêves éveillés dirigés, je n'aurais jamais pensé qu'on pouvait les utiliser dans une optique de réparation...

Perdu, Pépère.

Voici les chaleurs du printemps, avec sa dépression saisonnière.

J'ai vu quelque part qu'on n'a pas le droit de sortir du jeu, que ce n'est pas bien.

Mais à quoi ça sert, tout ça, quand rien ne semble intéressant et que pourtant l'âme aspire manifestement à un douloureux acouchement ?

Flûte, c'est pas drôle.

Pépère ???? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Désolé Mag'En'Prog de contrevenir à la règle, mais le printemps, que j'adore pourtant voir venir, me ranime tous les ans un très étrange dérangement.
Comme si cette montée de sève me faisait fourmiller l'esprit, je ne sais pas comment expliquer. Comme si ça réveillait tout le mal être qui someille en moi, soudainement, me ramenant à cet état pénible de déconnexion avec le monde, comme enfermé dans une bulle, loin de tout, malgré l'envie de tout attraper.
Et la paupière est sèche, le regard peine à s'égayer. Je dors mal, aussi.
Bon, voila pour la joie ambiante.

Merci Lalou, tu m'as manqué.

Il me semble me souvenir avoir lu sur un livre sur la luminothérapie (qui parlait de la dépression saisonnière) qu'il existe une dépression saisonnière inversée...par contre, je ne sais pas ce qu'il faut faire contre ça.

J'en ai un peu parlé hier sur le chat avec moi -même, y'a des pistes.

Pour être honnête, il faut ajouter que je me tracasse pas mal aussi sur mes orientations professionnelles, ce qui me cause sans doute ces insomnies. (Quand vais-je me décider à ouvrir mon journal, au lieu de pourrir tous les sujets ? Pas aujourd'hui, y'a trop à casser dans la maison.)

Pépère, essaie un truc...ferme les yeux et parle avec ton moi futur...tu visualises une pièce et tu t'entretiens avec toi même dans quelques années (lui, il sait quelle doit être ton orientation professionnelle)....ou avec ton guide intérieur, comme tu veux. Cela donne des pistes, même s'il faut ensuite faire le tri entre ce que tu as "inventé" et le reste...

je n'ai pas l'impression que tu pourrisses les sujets ...(faire sortit la souffrance, c'est en plein dedans ...!) et le chat en monologue est peut-être une idée, un biais très original, à part, de faire un journal ...
Le journal .... le plus compliqué des fois, c'est de s'arrêter (pour moi). Mais c'est vrai que l'on peut y déposer des bribes ...

pèpère ce n'est pas toujours amusant de voir les autres s'ouvrir et s'extérioriser juste parce que le soleil est un peu plus présent alors qu'en fait ça ne change rien pour le quotidien. Je peux comprendre ce qui te tracasse

petit apparté qui est dans le sujet. Pour les psychothérapeutes et en particulier en ce moment où un décret permet à plein de professions d'obtenir ce titre, je vous dirai d'etre prudent et de demander le cursus.
Pour exemple, de par ma profession je peux demander à avoir le titre de psychothérapeute alors que je ne suis pas du tout formée pour. Je trouve ça très dangereux. Mais bon ce n'est que mon point de vue, beaucoup de collègues vont demander à l'obtenir.

Merci mes amies douces.

Je sais qu'il y a sur ce forum un secours inestimable, une mine de miséricorde, une source d'éveil merveilleuse.

Mais je ne sais pas trop comment en tirer parti...
Finalement, c'est toujours un peu le même drame que je vis : être assis sur un trésor, sans savoir ouvrir son coffre.
Alors j'oscille entre un "chacun est une pure merveille unique avec des potentialités infinies", très new-age, et une impression que, somme toute, il est possible de rater sa vie en passant à côté de soi (je veux dire de Soi), et que c'est finalement ce que je fais.

Alors au fond je me retrouve un peu dans vos journaux où point cette exigence d'excellence... peut-être est-il encore temps de lâcher prise ?
Grosse bise.

Cela a été difficile (et même obscure) cette idée de lâcher prise pour moi ...

Pépère a écrit:

Mais je ne sais pas trop comment en tirer parti...
Finalement, c'est toujours un peu le même drame que je vis : être assis sur un trésor, sans savoir ouvrir son coffre.

Quel est le vrai trésor ? ce qui se trouve à l'intérieur du coffre, le coffre, ou le fait non seulement d'être assis dessus ou à coté et d'en connaitre la valeur ?
Si je te donne une pièce de monnaie, le trésor est il représenté par le don de la pièce, par ton aptitude à comprendre la nature et la valeur de ce don ou par la valeur marchande de la pièce?

Pépère a écrit:

Alors j'oscille entre un "chacun est une pure merveille unique avec des potentialités infinies", très new-age, et une impression que, somme toute, il est possible de rater sa vie en passant à côté de soi (je veux dire de Soi), et que c'est finalement ce que je fais.

De quelle façon as tu l'impression de passer à coté de Toi ? tu possèdes en toi la connaissance de la valeur des "petites choses de la vie", tu sais apprécier les autres à leur valeur sans leur imposer plus, tu apprécies les bonheurs simples de la vie, tu as une spiritualité et une expression d'une grande profondeur, et d'une douce justesse. Tu ne passes pas ton temps à te plaindre ou à réclamer mais sait donner la valeur au travail et à ce que tu acquiers par ta valeur.
Je ne suis pas d'accord avec ton analyse. On peut toujours se dire que les autres ont trouvé la voie ou qu'ils ont tout compris, mais la réalité c que chacun avance à son rythme et selon ses réflexions. Personne n'est au même niveau mais personne n'est non plus mieux ou plus avancé. Chacun va à son rythme et avance dans son évolution.
Accepter son Soi c le vivre en l'acceptant et non se demander si on le vit. La voix que tu as choisi est la tienne et elle représente ton Toi, tout simplement.

Pépère a écrit:

Alors au fond je me retrouve un peu dans vos journaux où point cette exigence d'excellence... peut-être est-il encore temps de lâcher prise ?
Grosse bise.

si tu y arrives tu me donneras la recette ?

Merci Chrys je suis touché de la pertinence de ces réponses, et de votre bienveillance à toutes.
C'est très bien ce que tu dis, car ça contourne mes réflexes hypocrites, ces petits riens manipulatoires qu'on a tous plus ou moins quand on parle de soi, en orientant quelque peu ce qu'on voudrait entendre en retour.

Pour cette histoire de coffre, ne pas pousser trop loin la métaphore, car elle devient fausse.
Ce n'est pas une pièce qu'on me donne sinon le cadeau serait le don, sous-tendant un lien précieux qui survivrait à l'action (du don).
Ou bien la valeur apparaît dans la réalisation : lorsque la pièce est convertie en un objet voulu, ou plus largement finance la réalisation d'un désir.

Ici, il s'agit plus précisément de l'intuition d'un rôle, d'un don, d'une vocation encore occulte, ou que sais-je de cet ordre ; et le cadeau réside dans l'œuvre épanouissante que ce moyen, le contenu du coffre, permettra de produire.
Si le contenu du coffre est indéterminé, en revanche je suis fermement sûr d'aspirer profondément à ne pouvoir trouver satisfaction que dans cette œuvre.
Confus, peut-être, il est tard, je reviendrai donc plus finement sur les nombreuses questions que vous m'avez fait le plaisir de m'adresser.
Là, à cet instant, comme je le pense, je suis heureux de votre attention.

idem pour moi. Sauf que mon coffre voudrait s'ouvrir et que c moi qui fait de la résistance en m'appuyant dessus. Mais c en cours ... et c grace à ce que je vis et j'échange ici. Je prend confiance en moi et petit à petit j'arrete de redouter ce que je vais trouver et surtout les conséquences que ça peut avoir sur moi et ma vie.

Quelles phrases magnifiques et comme elles sont parlantes ... !!! Merci En Progrès.

J'ai l'impression que l'on est nombreux à chercher, se chercher ... mais ... par nos regards croisés, et le fait de s'observer soi-même, par moment, (ne fusse que pour comprendre, par forcément par nombrilisme) et par retour des autres, on commence tranquillement à avancer ... sur ce chemin-là.
J'aime l'image du chemin. Je me sens comme une voyageuse dans l'univers de ce forum ... (un peu hors sujet là ...).

J'aime beaucoup ce qui s'est dit ici. Une rencontre profonde, en quelques mots, quelque chose qui nous rejoint tous, une ouverture commune, comme de crever chacun une petite paroi de sa grotte et contempler le même soleil.
C'est très beau. Inattendu. Une perle trouvée sur le chemin. Je ne sais comment dire, alors chut.